mardi 16 octobre 2012

L'agriculture biologique

L'agriculture biologique ou extensive s’oppose à l’agriculture intensive. C’est un système de production agricole qui ne cherche pas à maximiser  la productivité du sol et qui se caractérise par des rendements à l’hectare peu élevés. Les ressources naturellement présentes sont ainsi préférées aux intrants chimiques. Plus généralement, elle est pratiquée là où les conditions climatiques et naturelles sont défavorables, là où il y a une faible maîtrise du territoire, là où il manque des moyens financiers et/ ou de la main d’œuvre, là où les traditions d’une communauté sont très fortes (agriculture itinérante). On rencontre ainsi trois types d’agriculture extensive : une forme traditionnelle rencontrée dans les pays en développement où les moyens techniques sont limités, une forme moderne très mécanisée comme en Amérique du Nord et une agriculture de protection de l’environnement.
Ce type d’agriculture est en général pratiqué sur de vastes étendues  ou, en Europe, dans des régions aux conditions naturelles peu favorables comme les zones de montagne et là où les sols sont pauvres. Considérée comme plus durable, c'est une agriculture qui permet souvent une certification "Agriculture biologique" quand elle est accompagnée de la non utilisation d'intrants chimiques.
Aujourd’hui l’agriculture s'oriente vers une nette désintensification, notamment par le découplage des subventions par rapport à la production.(1)

La persistance de ces formes d'agriculture extensive est liée à différents facteurs :
  • manque de main-d’œuvre,
  • manque de moyens financiers (lié au sous-développement),
  • structures sociales et traditions d'une région ou d'une communauté,
  • mode de propriété (latifundia ou systèmes communautaires),
  • conditions climatiques (zones semi-arides) ou naturelles (qualité des sols) défavorables aux systèmes intensifs ou ne les permettant pas.
  • volonté ou obligation de protection de l'environnement, de protection ou restauration du sol (lutte contre l'érosion, lutte contre la désertification)(2)


Bibliographie

(1) Site: biocoop.fr
Consultation: 15/10/12
Disponible: http://www.biocoop.fr/la-bio/glossaire-de-la-bio/a-f/agriculture-extensive

(2) Site: fr.wikipedia.org
Consultation: 15/10/12
Disponible: http://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_extensive

lundi 15 octobre 2012

L'agriculture intensive

L'agriculture intensive est un système de production agricole caractérisé par l'usage important d'intrants, et cherchant à maximiser la production par rapport aux facteurs de production, qu'il s'agisse de la main d'œuvre, du sol ou des autres moyens de production (matériel, intrants divers).
Elle est parfois également appelée agriculture productiviste. Elle repose sur l'usage optimum d'engrais chimiques, de traitements herbicides, de fongicides, d'insecticides, de régulateurs de croissance, de pesticides...(1)



Ce mode de production assure un rendement des cultures important, ce qui permet de nourrir une population mondiale toujours plus nombreuse ; mais il met en péril la biodiversité et la santé humaine, en étant responsable de la pollution des sols, des nappes phréatiques et cours d'eau souterrains.(2)
   Les nuisances de l'agriculture intensive sont immenses : gaspillage, dégradation de l'environnement, pollution par les pesticides, destruction de la souveraineté alimentaire des pays du Sud, fruits et légumes de qualité lamentable, etc. 
Sachant tout cela, que faire ?
D'abord, ne pas nuire. A commencer par le choix de son alimentation : arpenter les marchés de producteurs locaux plutôt que les grandes surfaces, choisir de préférence des produits issus de l'agriculture biologique, expérimenter d'autres types d'alimentation (végétarisme, végétalisme, etc.), rejoindre une AMAP (Association de Maintien de l'Agriculture Paysanne), faire son propre jardin... Des alternatives existent ! Cependant, cette démarche reste insuffisante si nous ne sommes pas plus nombreux à refuser les tomates insipides, les pesticides ou l'agro-alimentaire industriel. Des combats politiques sont également  nécessaires. Pour lutter contre l'agriculture productiviste, il est possible de participer aux actions de la Confédération paysanne, des faucheurs volontaires,  ou du mouvement international Via Campesina.L'agriculture concerne la vie et l'environnement de tous les êtres vivants de la planète. Espérons qu'elle deviendra de plus en plus « un axe central de contestation et une référence de la résistance. »(3)



Bibliographie




(1) Site: actu-environnement.com
 
Consultation: 15/10/12
 
Disponible: http://www.actu-environnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/agriculture_intensive.php4 
 


(2) Site: vedura.fr
Consultation: 15/10/12


Disponible: http://www.vedura.fr/economie/agriculture/agriculture-intensive



(3) Site: planete-dechet.com

Consultation: 15/10/12

Disponible: http://www.planete-dechet.com/lagriculture-intensive.php

dimanche 7 octobre 2012

Toujours plus de déchets

L’augmentation de la consommation et le changement de style de vie, font que les richesses naturelles du sol sont chaque jour un peu plus exploitées
L’augmentation de la consommation a également provoqué une augmentation des déchets au point que certains n’hésitent pas à comparer les ordures à une maladie qui peut en terminer avec la planète terre: l’infarctus des déchets.

Mais qu'appelle-t-on déchet? 

Tout produit qui après avoir été fabriqué, touché ou utilisé perd de sa valeur pour la personne qui le possède.
Le niveau économique de chacun va conditionner la valeur que l’on donne à chaque chose et le plus ou moins long usage que l’on va en faire.
Le concept de déchet, est donc très relatif, puisque on peut considérer déchet quelque chose qui ne l’est pas pour le voisin.

Et l'évacuation de nos déchets pose problème d'autant plus que les quantités ne cessent d'augmenter.
De tous les résidus produits dans la ville, ceux qui sont le plus en relation avec notre propre consommation, sont ceux que l’on trouve dans notre sac poubelle.

Agriculture et faim monde

Dans les 50 dernières années, la technologie moderne est parvenue à tripler la production céréalière mondiale et malgré cela plus d’1 milliard de personnes souffrent de la faim, 30 millions en meurent chaque année.
L’explosion démographique a surpeuplé la planète avec 6 milliards de personnes et une augmentation annuelle de 95 millions, alors que la surface cultivable est en train de se réduire avec la progression du désert.
Obtenir que la population mondiale se stabilise et qu’elle se nourrisse convenablement est sans aucun doute le grand défi de notre planète.
L'agriculture intensive est aujourd'hui fortement remise en question et ce n'est pas sans raison. Dégradation du paysage et du sol, procédés contestables de culture et d'élevage, mondialisation et appauvrissement de pays déjà en difficulté, mais aussi risques alimentaires réels.
Derrière cette agriculture intensive se cachent des enjeux économiques énormes, et le marché mondial est contrôlé par les grandes industries de l'agrochimie, propriétaires des herbicides, des pesticides et des semences.

jeudi 20 septembre 2012

L’agriculture en question

  
Dans la mesure ou nous obtenons les aliments de la terre, l’agriculture et l’élevage sont la base de notre culture, notre civilisation.

Tout au long du 20eme siècle, les agriculteurs/agricultrices des pays industrialisés se sont lancés dans la course folle de la productivité, en ayant recours, chaque fois un peu plus à l’usage de machines agricoles et de carburant, d’engrais chimiques, de pesticides…C’est la « Révolution verte ».

Ces systèmes intensifs de production ont contribué à améliorer notre niveau de vie, cependant le revers de la médaille est peu brillant : sols dégradés, eaux contaminées, perte de la biodiversité, aliments avec des résidus dangereux pour notre santé.

La globalisation impose ces modèles de production intensive à l’ensemble de la planète, et de nombreux agriculteurs sont dépossédés de leur terre et se voient obligés à émigrer vers la « terre promise ». Cette situation provoque la perte de la vie rurale et sa culture, la pauvreté et la faim dans le monde.